Louvois avait fait réaliser pour Louis XIV, les maquettes des places fortes du royaume. Ces plans-reliefs prévus pour servir à l’étude de la stratégie militaire, représentent en volume les villes dans leurs moindres détails. Toutes les maisons de l’époque y figurent, faites en bois recouvertes de papier de soie imitant la pierre, qu’entourent les fortifications avec bastions, courtines, ouvrages avancés, fossés, glacis, ainsi que la campagne environnante.

Je réalise des plans-reliefs et des maquettes de forts Vauban en mettant en œuvre des techniques analogues à celles du passé mais en utilisant des matériaux actuels. Je travaille toujours à partir de plans d’époque et en relation avec les historiens et les chercheurs spécialistes du sujet traité.

Avec les grands dioramas, on restitue des pans entiers d’une activité dans un lieu donné, à une époque précise, mêlant harmonieusement les approches ethnologiques d’un bateau, d’un habitat, d’un métier.
Je privilégie l’échelle 1/20 qui permet une foule de détails. Avec la présence de personnages, une scène tout entière semble prendre vie.

C’est tout un pan parfois oublié du patrimoine que je fais revivre à travers les représentations à échelle réduite d’un bâtiment industriel vieux d’un ou de plusieurs siècles, existant ou disparu, ou d’un paysage, avec leurs activités humaines respectives.

A l’origine, je suis maquettiste naval. Fortement imprégné des recherches et de l’esprit des pionniers qui ont permis en France le renouveau du patrimoine maritime, je revendique l’influence de la revue Chasse-Marée et des auteurs qu’elle publie.

J’ai réalisé de nombreux modèles de bateaux pour différents musées et associations du patrimoine maritime. Mais j’ai surtout une préférence pour les voiliers de travail « à taille humaine » et même de petites dimensions. Plusieurs de mes maquettes de bateaux traditionnels sont exposées à la « Maison du Platin » de La-Flotte-en-Ré (Ile de Ré-17).

Les maquettes n’aiment pas les déplacements, ou qu’on les oublie, exposées à la poussière ou à l’humidité. Les musées récupèrent parfois des pièces très intéressantes sur le plan scientifique, mais plus ou moins endommagées.

Avant toute restauration, j'accomplis un travail de recherche pour bien connaître l’objet, afin de déterminer son état d’origine ou son dernier état connu.
Il me faut ensuite reconstituer la pièce endommagée en respectant le style et l’esprit du premier constructeur.