Je m’appelle Dominique Castagnet, né le 08 septembre 1950.
Je passe mon enfance à Angoulême et mon adolescence à Bordeaux. Comme beaucoup d’adolescents, je construis quelques maquettes d’avions en plastique et deux planeurs en balsa.

A partir de 1976, j’entreprends une carrière de travailleur social dans la région lyonnaise, qui s’étendra sur une vingtaine d’années.

C’est en 1978 que je construis mes premières maquettes de bateaux.
En 1985, je découvre la revue Chasse-Marée (revue d’histoire et d’ethnologie maritimes).
C’est au cours des années suivantes que je réalise mes premiers dioramas.

Vers 1990, j’entre en relation avec des associations du patrimoine maritime charentais et je fais la connaissance de Monsieur L’Eglise, charpentier de marine au Château d’Oléron, une rencontre importante dans ma vie de maquettiste.
1994 marque ma première grande réalisation : un diorama de quatre mètres carrés représentant un chenal ostréicole charentais avec ses embarcations et ses cabanes.

De 1994 à 1995, je suis la formation de charpentier de marine aux Ateliers de l’Enfer à Douarnenez.




En 1995, premiers échanges avec René Durand, charpentier de marine à Marans (Charente maritime) et mémoire vivante du patrimoine local. Cette nouvelle étape, très importante pour ma culture maritime personnelle, est assortie d’une relation durable très enrichissante.

1995 est aussi l’année de ma rencontre avec Jean Brieu, restaurateur d’ex-voto et de maquettes anciennes près de Bordeaux, début d’une fructueuse mais trop brève collaboration.

En 1997, j’obtiens une licence « Conception et mise en œuvre de projets culturels » délivrée par la faculté d’Anthropologie et sociologie de Lyon 2.

De 1997 à 2001, je travaille pour le Chasse-Marée en tant que responsable du projet « Défi Jeunes Marins 2000 ».

En 2001, je suis l’un des coauteurs de l’ouvrage « Apprendre le modélisme naval » et cinq ans plus tard, du « Guide du modélisme naval », édités l’un et l’autre par le Chasse-Marée.
J’ai publié plusieurs articles dans la revue Chasse-Marée.

Passionné par le patrimoine maritime, je suis particulièrement intéressé par l’aspect ethnologique d’une maquette, tentant d’apporter des réponses aux nombreuses questions que me pose l’objet : à quoi servait tel bateau ? Quelles étaient les techniques de pêche mises en œuvre sur telle embarcation ? Comment vivaient les marins à bord et à terre ? Autant de points que je m’efforce de faire apparaître quand je réalise un diorama.

Je restaure aussi des modèles anciens de bateaux pour des musées et des particuliers.
Depuis 2002, j’ai diversifié mon travail en exécutant des plans-reliefs et des maquettes de fortifications Vauban, travaillant à partir de plans et documents d’époque.
Je réalise aussi des maquettes paysagères et des maquettes d’architecture.

Voici quelques uns des différents musées, associations et particuliers pour lesquels j’ai travaillé :

– Port-Musée de Douarnenez (29).
(Diorama d’un chantier de la Rance, maquettes éclatées de langoustier, restaurations).

– Centre international de la Mer, Corderie royale de Rochefort-sur-Mer (17).
(Diorama pour l’exposition Shackleton).

– Syndicat mixte de Brouage, Conseil général de Charente-Maritime (17).
(Plans-reliefs de villes fortifiées au XVIIIe siècle).

– Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle (17).
(Maquettes paysagères de marais salants et du Marais poitevin).

– Ville de Landerneau (29).
(Maquette de brigantin du XVIIe siècle).

– Association Flottille en Pertuis, à La-Flotte-en-Ré (17).
(Maquettes de bateaux classés monuments historiques et dioramas).

– Association Observatoire européen de l’Estran, à Rochefort-sur-Mer (17).
(Dioramas d’un chenal ostréicole, d’une écluse à poissons, d’une ferme charentaise).

– Forges de Paimpont (près de Rennes - 35).
(Maquettes de hauts-fourneaux).

– Fort du Petit Bé, à Saint-Malo (35).
(Maquettes et plans-reliefs de forts Vauban).

– Ville de Fort-de-France (Martinique).
(Maquette blanche d’architecture).